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La pratique de la construction de la pierre sèche belge est officiellement reconnue par l’UNESCO depuis ce 5 décembre !
Ce jeudi 5 décembre se tenait au Paraguay le 19e comité intergouvernemental de l’UNESCO qui a permis l’extension à la Belgique et à 4 autres nouveaux pays (Irlande, Autriche, Andorre et Luxembourg) de l’inscription des savoirs, savoir-faire et de la pratique constructive de la pierre sèche sur la Liste Représentative du Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité.
Ce dossier de candidature multinational mené avec l’accord et le soutien des communautés locales et de la Fédération Wallonie-Bruxelles permet à la Belgique de rejoindre la Croatie, Chypre, la France, la Grèce, l'Italie, la Slovénie, l'Espagne et la Suisse qui avaient porté le premier dossier de reconnaissance de la pierre sèche en 2018.
Cette candidature et cette reconnaissance permettent de créer et de renforcer des liens internationaux, des échanges sur les pratiques ou sur la sauvegarde de celles-ci.
Cette
reconnaissance à l’UNESCO attire aussi l’attention sur les nombreux atouts de
la pierre sèche qu’elle soit en lien avec un patrimoine existant parfois
depuis plusieurs siècles ou avec la construction contemporaine : accueil de la biodiversité,
lien social et travail qualifié, inscription et adaptation au sein du paysage
et à la géologie locale, microclimat ou encore maintien des terres en place tout
en étant drainant et utilisation des ressources locales raisonnées. Elle permet une prise de conscience plus large de l'importance de ce savoir-faire qui existe sur notre territoire.
Au niveau belge et en Fédération Wallonie-Bruxelles, la reconnaissance permet également de soutenir certaines actions nécessaires à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel reconnu. Par exemple avec l’identification et la définition des éléments du patrimoine en pierre sèche réalisé avec l’aide des communautés et des organisations présentes sur le territoire, ainsi que le suivi et la mise à jour de ces inventaires.
Autre impact d’importance, des mesures de sauvegarde, de développement et de mise en valeur de la pierre sèche pourront être prises ou soutenues par le gouvernement afin notamment d’intégrer et de faciliter la reconnaissance, la sauvegarde et la transmission de la technique et du savoir-faire. Par exemple avec la planification d’études, de programmes de sensibilisation et d’éducation formels ou non, et la participation des communautés porteuses du patrimoine immatériel de la pierre sèche.
Nous sommes très
fiers et heureux de cette inscription que les membres et les murailleurs bénévoles
et professionnels du Réseau belge de la pierre sèche ont soutenue depuis le
départ. Elle augure un beau programme d’actions que le RBPS souhaite mettre en
place avec ses membres et ses partenaires pour continuer à transmettre et à faire découvrir tout l’intérêt
de la pierre sèche. Merci à tous et encore Bravo !
Pour la vidéo de remerciement des 13 pays signataires c'est par ici
Vers l'Article de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Le reconnaissance UNESCO de "L’art de la construction en pierre sèche : savoir-faire et techniques" et pour suivre la retransmission du 19e Comité (19 COM 7B 57).